US Open : Qui pour succéder à Murray ?

 

Lundi prochain débute le dernier tournoi du Grand Chelem de la saison : l'US Open. À deux jours du début de la compétition, il est temps de connaître les principaux prétendants pour le titre.

Novak Djokovic : Le n°1 mondial, finaliste à Wimbledon il y a un mois, a réalisé une tournée nord-américaine en demi-teinte en alternant le bon et le moins bon. Demi finaliste à Montréal, battu par Rafael Nadal 6/4 3/6 7/6, le Serbe avait l'occasion de marquer l'histoire la semaine dernière à Cincinnati en étant le premier homme à triompher dans les neuf Masters 1000. Cependant, Djokovic a été sorti dès les quarts de finale dans l'Ohio, battu par l'Américain John Isner. Vainqueur à Flushing Meadows en 2011 et finaliste l'an passé, le Serbe reste sur 13 demies finales consécutives en Grand Chelem. Sa dernière défaite avant le dernier carré remonte à Roland Garros en 2010 où il avait échoué en quarts de finale. À New York, "Nole" n'a plus perdu avant les demies finales depuis 2006. Alors va-t-il améliorer cette statistique impressionnante en Grand Chelem ? La réponse dès lundi avec un premier tour facile pour Djokovic face au jeune Lituanien Ricardas Berankis, 126ème joueur mondial. 

Rafael Nadal : C'est le grand favori pour cet US Open. L'Espagnol, récent vainqueur à Montréal et Cincinnati, est invaincu sur dur depuis le début de la saison avec 15 victoires en autant de matchs. Sa dernière défaite sur cette surface remonte à Indian Wells en 2012, battu par Roger Federer en demies-finales ( il avait perdu en demies-finales deux semaines plus tard à Miami mais par forfait ). Vainqueur à New York en 2010, Nadal reste sur une finale en 2011 puisqu'il avait été absent l'an passé. Impressionnant depuis sa défaite surprise au premier tour de Wimbledon, le Majorquin est un sérieux prétendant à la place de n°1 mondial. En cas de victoire à l'US Open, l'Espagnol pourrait reconquérir son trône plus rapidement que prévu. En attendant, l'Espagnol aura un premier tour difficile face à l'Américain Ryan Harrison. 

Andy Murray : Désormais n°3 mondial, l'Ecossais, vainqueur l'an passé à New York, a réalisé une tournée nord-américaine peu convaincante. Avec seulement 3 victoires en deux tournois, il va devoir défendre de précieux points lors de cet US Open, 2000 points précisément. Si le Britannique ne paraît pas au top, attention à ne pas non plus le sous-estimer. En effet, l'an passé, Murray avait perdu au 3ème tour des Masters 1000 de Toronto et de Cincinnati. Pourtant, quelques semaines plus tard, il triomphait à Flushing Meadows pour la première fois de sa carrière. Alors Murray, certes décevant depuis son titre à Wimbledon, reste un sérieux prétendant pour le titre. 

Roger Federer : Le n°7 mondial est plus un outsider qu'un favori pour la victoire finale du tournoi. Cependant, il est question de Roger Federer, Légende vivante de l'histoire du tennis. Le Suisse, absent à Montréal pour des problèmes de dos, a montré qu'il était encore capable de rivaliser avec les membres du Top 3. Battu en quarts de finale par Nadal 5/7 6/4 6/3, Federer a longtemps paru au dessus de l'Espagnol. A 32 ans, l'ancien n°1 mondial n'a sûrement pas dit son dernier mot, lui qui a triomphé 5 fois à Flushing Meadows. Avec un possible quart de finale face à Nadal, le Suisse devra d'abord se défaire au premier tour du Slovaque Grega Zemlja, un adversaire qui ne devrait pas lui poser trop de soucis. 

Les autres : Difficile de voir quelqu'un d'autre pour la victoire finale. Cependant, certains ont les capacités pour aller au bout. David Ferrer, demi-finaliste l'an passé, n'a jamais brillé face aux membres du Big Four en Grand Chelem mais l'Espagnol n'est pas à prendre à la légère. Tomas Berdych n°5 mondial et Juan Martin Del Potro 6ème à l'ATP, tous deux demi-finalistes à Cincinnati pourraient poser beaucoup de problèmes à Nadal ou Djokovic. Rappelons que Del Potro reste une victoire le mois dernier à Washington tandis que Berdych avait écarté Murray à Cincinnati en deux manches 6/3 6/4. En revanche, depuis la victoire du Russe Marat Safin à l'Open d'Australie en 2005, aucun tournoi du Grand Chelem n'a échappé au Big Four 4 sauf à l'US Open en 2009 avec la victoire de Juan Martin Del Potro.